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Tours : une bonne saison pour la première patinoire de Noël sans glace

La piste de patins à roulettes installée Porte de Loire ferme ses portes ce dimanche 8 janvier 2023. Première fois sans glace, la patinoire a su satisfaire les Tourangeaux.

 

L’heure du bilan a sonné pour la patinoire de Noël de Tours, qui connaît son dernier jour ce dimanche 8 janvier.

Cet hiver, les Tourangeaux ont remplacé les patins à glace par les patins à roulettes, place Anatole-France. La classique patinoire, qui animait les vacances de Noël depuis 2014, a laissé place à une piste de rollers, du 26 novembre au 8 janvier. Une mesure plus écologique pour faire face à la hausse des prix de l’énergie.

« Les clients étaient contents de cette démarche pour la planète »

Malgré un premier mécontentement des habitués de la glace, le public s’est finalement montré au rendez-vous : « Sur le coup, ils étaient déçus. Mais ils ont su s’adapter et retrouver le charme et la magie de Noël », explique Rachel, la gérante de la patinoire, gérée par la société Loisirs Éphémères.

« C’était une bonne saison, mis à part le mauvais temps et la pluie pendant les vacances », poursuit-elle. Les meilleures journées étaient les plus ensoleillées, mais l’Indre-et-Loire n’a pas été épargnée par les précipitations ces dernières semaines.

Ce dernier samedi, Amira et ses enfants ne se sont pas laissés décourager par la météo pour découvrir la piste avant qu’elle ne ferme. « Ça fait plaisir aux enfants. Ma fille de 7 ans fait du roller depuis qu’elle a 3 ans, elle adore ça, témoigne Amira, en l’encourageant derrière la barrière. Moi, par contre, je ne m’aventure pas. La dernière fois que j’ai fait du roller, je me suis fracturé la cheville. » Les initiations au hockey par les Shootings Stars, le samedi, et à la danse par les Nordiks de Touraine, le dimanche, ont aussi attiré du monde.

Plus d’animations si l’opération est renouvelée

Au-delà des pluies, la douceur de cet hiver était plus en cohérence avec les patins à roulettes que les patins à glace, selon la gérante. « Vu qu’il a fait en moyenne 15 °C, si on avait eu une vraie patinoire, ça aurait été plus une piscine », ironise-t-elle.

Au-delà de l’importante consommation générée pour faire la glace, quand les températures ne sont pas assez basses, il faut régler les groupes froids encore plus fort pour que la glace tienne, ce qui demande encore plus d’énergie.

« La quasi-totalité de l’électricité venait l’an passé des groupes froids pour faire la glace, précise Martin Cohen, adjoint délégué à la transition écologique et énergétique. Il est certain que la consommation a été très fortement réduite. » La gérante le confirme, seules les ampoules Led étaient à alimenter en électricité pour animer la piste. Déjà l’année dernière, la mairie avait décidé de réduire la surface de la patinoire et de réutiliser l’eau de pluie.

La gérante remarque que le côté plus écologique de l’animation a aussi séduit une partie du public : « C’était bien vu, les clients étaient contents de cette démarche pour la planète. » Valentine, rollers, protections et casque enfilés, préfère même cette nouvelle piste à la patinoire classique. « C’est une passionnée de rollers », annonce Raphaël, son ami, qui a de son côté déjà rangé les patins. Les deux étudiants sont venus profiter une dernière fois de la piste avant la fermeture. « J’adore le roller c’est vrai, mais même au niveau écologique c’est mieux, c’est plus responsable », insiste la jeune femme. 

Si l’opération est renouvelée l’année prochaine, Rachel espère organiser plus d’animations comme les soirées discos ou les journées étudiantes.